Autrefois, il y avait les tickets de pain, de beurre, d’huile, de farine, de charbon… Aujourd’hui, ce sont les chèques énergie, inflation, emploi-service, repas… Les chèques cadeau, ceux pour les vacances, et ceux pour Noël, des bons d’achat, les chèques « fruits et primeurs » qu’il faut au moins cinq fois par jour.

L’État crée de nouvelles monnaies, celles des « gens de peu », de l’indigence et de la précarité. Oui, nous sommes bien les assistés qu’on a faits de nous, qu’on montre du doigt dans nos médias intercontinentaux. L’économie de guerre est tenace, mais où donc est la guerre ? À quoi doit-on...