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Dépasser la « peur de jeter de l’huile sur le feu »

CONTRIBUTION / OPINION. Par peur ou par lâcheté, nos élus ont longtemps préféré mettre le problème migratoire sous le tapis. Mais plus le temps passe, plus il sera difficile de résoudre la situation, craint notre lecteur.

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Crédits illustration : © JEANNE ACCORSINI/SIPA


Pour quelle raison une majorité d’Européens de l’ouest et de l’est ont-ils peur d’une immigration de masse dont l’importance est minorée par une grande partie des élites occidentales ? En réalité, c’est l’islam et sa progression dans le monde qui est à l’origine de cette obsession. Que ce soit au Moyen-Orient, dans l’Afrique sahélienne ou en Europe, les revendications religieuses, les attentats commis par des djihadistes, les actes délinquants commis par une frange de la jeunesse musulmane inquiètent les populations en leur faisant craindre à la fois une submersion démographique et une subversion de valeurs et d’identité.

En France, les attaques contre la police dans de nombreux quartiers qui font suite à une dégradation progressive depuis une trentaine d’années du climat sécuritaire font penser à une intifada à bas bruit. Les agressions contre les personnes de plus en plus meurtrières, les règlements de compte entre bandes, les trafics et délits divers, les incendies d’édifices religieux chrétiens, les crimes terroristes frappant des foules ou dirigés contre des juifs en tant que tels, suscitent bien plus qu’une inquiétude et occupent un espace politique de plus en plus important.

Malheureusement, nos dirigeants qui connaissent ces réalités par les nombreux rapports qui leur sont fournis n’osent pas en parler ouvertement par crainte de troubles plus importants dans une société déjà très fragile. Ils ont peur de jeter de l’huile sur le feu alors que le feu est là, qui couve toujours et brûle à certains moments. Ce silence et cette inaction choquent au plus degré les gens de terrain, professionnels ou simples citoyens, qui connaissent et vivent avec en permanence.

Ceux-là voient bien qu’on n’agit pas vraiment et qu’on ne met pas tout le monde devant ses responsabilités : familles, institutions, politiciens locaux et nationaux et qu’ainsi on laisse la voie libre aux manipulateurs d’opinion qui...

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