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Dissolution : la fuite en avant d'Emmanuel Macron

CONTRIBUTION / OPINION. Malgré les faux semblants, le président de la République n’a retenu aucune leçon de la défaite de son camp aux élections européennes. Il préfère au contraire s’entêter dans sa stratégie du chaos.

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Emmanuel Macron au G7 en Italie quelque sjours après avoir dissolu l'Assemblée nationale Crédits illustration : © IPA/IPA/SIPA


Les élections européennes du 9 juin 2024 en France ont donné la victoire au RN avec 31,3 % alors que le parti du président ne récoltait que 14,6 % des voix. Mais il n’y a rien d’étonnant malgré les haut-le-cœur des bien pensants, les Français n’en pouvaient plus de sept ans de macronisme : dette record sous Macron, 1000 milliards de dettes en plus, une inflation qui entame le pouvoir d’achat, un chômage à 7,5 %, une croissance proche de 0 % (0,3 % au premier trimestre 2024), la gouvernance par la peur et la répression, épisode violent à l’égard des gilets jaunes, la traque des soignants qui ne voulaient pas se faire vacciner, la guerre en Ukraine entretenue alors que la paix serait possible, l’écologie punitive imposée par Bruxelles, les traités de libre-échange contre nos agriculteurs, l’immigration obligatoire et son insécurité qui en découle, etc.

Il est évident que ce vote national est un vote contre l’Europe puisque les décisions de Bruxelles ont toutes un impact sur notre pays et nos existences contrairement à ce que certains journalistes affirment !

Dans nos provinces, les gens sont désemparés depuis l’avènement du macronisme, ils sentent et comprennent bien que les décisions politiques ne sont que l’application de la politique européenne. Alors, les Français ont voté pour le RN avec l’espérance de changer la vie, de retrouver la sérénité et le bonheur, de tenter une nouvelle voix pour contrecarrer notre président omnipotent. Arrive enfin l’espoir : la dissolution est décidée par Macron…

Mais voilà, nous avons au pouvoir suprême un esprit machiavélique, voire cruel, comme on l’a déjà vu. Il y a sûrement anguille sous roche, n’est pas de Gaulle qui veut ! Car redonner la voix au peuple semble un piège béant ; en effet, comment le RN pourrait-il gouverner contre l’État profond macronien et...

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