ViolencesEmmanuel Macron

Émeutes : il est temps de virer les amateurs !

CONTRIBUTION / OPINION. Les graves troubles partis de Nanterre sont le signe d’un refus de la France par une partie de la population, française de nationalité, mais qui la hait. Faute de risques encourus, les troubles provoqués par les insurgés risquent de se poursuivre pour les mêmes raisons que celles qui les ont déclenchés.

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« Si les professionnels ce sont ceux qu’on a virés il y a deux ans et demi et que les amateurs c’est vous, alors soyez fiers d’être des amateurs ! » Certes on ne sait trop si les « professionnels virés » en question ce 11 février 2020 étaient ceux du gouvernement précédent, auquel l’auteur de ce discours appartint, ou la droite de Fillon, empêchée par les moyens que l’on sait. Cette phrase prononcée à l’Élysée est, avec le recul, très prémonitoire de ce qui se passe aujourd’hui. Parce que rien, décidément rien ne se passe comme prévu et les Français trinquent chaque jour d’avantage. Ils contemplent les dramatiques conséquences de l’amateurisme dans le paysage nocturne du pays.

Parce que, comme dirait Michel Colucci, qui fut lui aussi un candidat à la présidentielle (et qui à l’aune de la situation actuelle apparaît finalement bien plus sérieux qu’on le crut à l’époque), notre histoire, c’est « l’histoire d’un mec », un certain Emmanuel M., qui embobina tout son monde pour devenir calife, de son mentor François H. qu’il empêcha de se représenter, à ses alliés qu’il berna pour mener une aventure au service de sa personne. Pour préserver l’anonymat des acteurs de notre tragi-comédie, nous ne les nommerons que par leur prénom et leur initiale.

Dans le pays où cette histoire se passe, la République monarchique de France, Emmanuel M. règne seul. La Constitution lui imposerait de laisser la conduite de la politique de la nation à d’autres amateurs, mais il n’en trouva aucun digne de lui. Aussi, il nomma récemment une personne pour conduire le gouvernement sans gouverner, une certaine Élisabeth B., dont le cursus était tel que jamais, même dans ses rêves les plus fous, elle n’eût l’ambition de signer un bail, aussi précaire fût-il, à l’Hôtel de Matignon. Elle prit soin de se faire...

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