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Émeutes : la loi des dealers

CONTRIBUTION / OPINION. Si le calme devait revenir après des jours d’embrasement, ce ne serait pas à la force publique que nous le devrions, regrette notre lecteur, mais à l’économie parallèle que les caïds des cités veulent maintenir.

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Que les Français se rassurent, les émeutes qui secouent la France depuis le mardi 27 juin et la mort de Nahel à Nanterre, tué par un policier alors qu’il tentait d’échapper à un contrôle, vont bientôt cesser. Le GIGN, la BRI, la police, la gendarmerie n’y seront pour rien, encore moins le ministre de l’Intérieur, le gouvernement ou le président temporaire de la République française. Il s’agira tout simplement de garantir un retour aux affaires, celles de l’économie parallèle qui gangrène la France depuis des décennies par l’incurie et à la lâcheté des différents dirigeants de notre pays, c’est-à-dire le trafic de drogue.

Pour l’instant, les caïds de banlieue laissent les plus jeunes se défouler en cassant tout ce qu’ils peuvent et en dévalisant les commerces qui les intéressent. Ces adolescents, nourris à la haine de la France et de tout ce qu’elle représente depuis leur plus tendre enfance par leurs aînés et une grande partie de la classe politique soutenue par les médias qui leur sont subordonnés, peuvent s’amuser dans la cour sous le regard bienveillant et goguenard de leurs « grands frères ». Car il est intéressant de noter que les émeutiers et pillards que les forces de l’ordre arrivent à attraper pendant la nuit, mais qui seront bientôt relâchés, ont, d’après le ministère de l’Intérieur, majoritairement entre 14 et 18 ans.

Les violences urbaines vont s’arrêter lorsque les chefs de gangs considèreront qu’il faut arrêter de jouer et reprendre le boulot. Mettre le feu aux voitures de pauvres gens qui ont le malheur de devoir se garer dans les rues de ces quartiers où la loi française n’existe plus, ou à des bus et à des tramways que la population de banlieue ne pourra plus prendre pour aller travailler, c’est bien joli, ça défoule, mais ça fait peur aux...

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