« On cherche ce qu’il a dit après qu’il a parlé. » Molière : L’école des femmes

Quelles leçons a tirées le président de la République des émeutes sécessionnistes de juillet 2023 ? Aucune… sauf qu’il fallait « comprendre en profondeur » ce qui s’était passé ! Quelles mesures a-t-il annoncées pour éviter leur renouvellement ? Aucune ! Que fait-il pour combattre la spirale de crimes et délits qui foudroie toutes les villes françaises ? Rien !

Pourtant, les exactions subies par la population française s’enchaînent à un tel rythme qu’elles donnent le vertige… Ce qu’il nous reste de sécurité ne repose que sur l’engagement des forces de l’ordre, courageuses, efficaces, mais livrées à elles-mêmes et lâchées dès le moindre écart par celui qui devrait les soutenir au premier chef.

On n’ose imaginer que celui dont la première obligation est d’assurer la sécurité publique considère que les Français, victimes sans défense de cet « ensauvagement », sont les inévitables dommages collatéraux de son grand dessein d’une France multiculturelle ! Cela relèverait de la Haute Cour de l’article 68 de la Constitution pour manquement aux devoirs de sa charge.

Dès lors, soit ce trop jeune et très inexpérimenté président n’a rien compris à ces émeutes — ce qui serait gravissime —, soit, conscient de la gravité de la situation, il fait semblant de ne rien voir, ce qui est inexcusable pour employer son expression favorite.

Mais il n’est pas le seul responsable, car d’autres forces sont complices de cet effondrement de l’État protecteur : complicité de l’extrême gauche parlementaire, par provocation permanente à l’émeute et à la rébellion ; complicité intellectuelle de l’intelligentsia médiatico-universitaire dominante, qui véhicule les idées anti-françaises les plus dissolvantes ; complicité par tromperie électorale, consistant à promettre pour être élu des mesures qu’on ne prend jamais au pouvoir. C’est celle de toute la classe politique aux affaires depuis plus de trente ans.

Mais la...