Tout récemment, deux événements sont survenus, qu’on peut prendre comme des bonnes nouvelles. C’est assez rare pour qu’on le signale. D’abord Steven E. Koonin, et son livre Climat, la part d’incertitude (Éd. L'Artilleur, 2022), qui peut, en tant qu’ancien conseiller scientifique de Barack Obama comme le souligne le bandeau rouge sur la couverture, dire des choses que la plupart ne peuvent pas dire sans être taxés de climato-scepticisme. (On me souffle que son passage chez Barack Obama l’a blanchi de son passage chez BP).

Steven E. Koonin démonte avec brio l’utilisation catastrophiste qui est faite tant par les médias que par les politiques des présentations biaisées tirées des rapports du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). Il rappelle que les rapports destinés aux décideurs sont validés par les décideurs, c’est-à-dire par les politiques, qui décident donc eux-mêmes de ce qu’on doit leur dire, de ce que nous devons les écouter entendre. Et il souligne l’écart énorme entre les analyses réelles des rapports complets (avec leurs marges d’incertitude) et la synthèse qui en est faite en fin de compte. Or il n’y a pas grand monde pour lire les rapports complets (près de 2000 pages pour le dernier, même pas traduit en français), et ce sont donc les synthèses alarmistes qui font foi… Koonin passe en revue la hausse de la température, la hausse du niveau de la mer, le nombre et la violence des ouragans et autres phénomènes météorologiques violents, les conséquences économiques, rien ne lui semble justifier qu’on s’affole, et il explique pourquoi. Première bonne nouvelle, ce livre est en tête des ventes aux États-Unis, même s’il ne l’est pas encore en France.

Ensuite, la COP 27 vient de se terminer sur ce que beaucoup présentent comme un échec. Très schématiquement, nos décideurs ont décidé de ne...