Insécurité : du côte à côte au face-à-face
OPINION. Le phénomène d’ultra-violence qui prospère dans les banlieues, sans que l’État ne lui oppose aucune résistance, prend selon notre abonné une tournure sécessionniste de plus en plus préoccupante.
« Je me bats pour le droit à la vie paisible. » Emmanuel Macron
« En tout État qui s’est dissout, il se forme des bandes conquérantes et souveraines. » Hippolyte Taine
En octobre 2018, en quittant le ministère de l’Intérieur, et la macronie, Gérard Collomb alertait sur le risque imminent d’un face-à-face violent entre certains quartiers et l’État. Aujourd’hui, nous y sommes et quotidiennement !Grigny, Étampes, Corbeil-Essonnes, Creil, Grenoble, Lyon, Halluin, Nantes, Paris, Rillieux-la-Pape, Bordeaux, Blois, Nice, Épinay-sur-Seine… Dans le seul département des Yvelines, plus de cinquante violences urbaines ont été recensées pour la seule semaine du 19 au 25 avril. Et la liste des quartiers dans lesquels la vie est tout sauf paisible pourrait s’allonger démesurément !
Il n’est pas un jour, une nuit, sans qu’un commissariat, des policiers en patrouille, des pompiers en intervention et même le SAMU ne soient attaqués au cocktail molotov, au mortier d’artifice, par des bandes armées et offensives. Ce qu’une grande partie des médias appelle pudiquement les quartiers sensibles est entré en lutte frontale contre l’autorité étatique française (ou plutôt ce qu’il en reste) pourtant légitime à exercer sa mission de maintien de la sécurité publique sur tout le territoire.
Si l’État a perdu le contrôle de nombreux quartiers périphériques, on ne doit pas se tromper sur ce phénomène. Il ne relève pas d’une délinquance « classique », mais d’une autre dimension de nature séditieuse et ethnicoreligieuse sur fond de trafic de drogue à haute échelle. Il s’agit bien d’émeutes anti-françaises coordonnées et destinées à substituer à l’autorité républicaine et laïque un autre ordre de nature mi-théocratique, mi-narcotrafiquante.
Récemment, Samir Elyes, lors d’une manifestation publique du Mouvement de l'immigration et des banlieues (MIB), en présence de madame Assa Traore, déclarait que « 80 % des policiers sont des policiers racistes [et] ont le droit de vie et de mort », car la...