Nous subissons depuis 30 ans la duplicité d’une Allemagne arrogante, imposant par ses réseaux l’idée que ses éoliennes vont décarboner l’énergie, et en même temps multipliant ses usines à charbon, au point d’étaler sa pollution jusqu’en Île-de-France. Les affabulations germaniques sur l’écologie vont aujourd’hui de pair avec celles de la COP. Nous vivons un summum de mascarade et de malhonnêteté.

La COP, c’est le grand raout annuel salvateur de la planète qui va, c’est juré, limiter le réchauffement climatique à une valeur que la terre ne dépassera pas, croix de bois. Et tous les journalistes encensent la cérémonie, puis répètent au peuple ignorant les antiennes imposées, et les objectifs invraisemblables.

Chaque COP fixe un objectif en nombre de degrés à ne surtout pas dépasser, et à chaque nouvelle COP, cet objectif est implémenté du nombre de dixièmes de degrés d’augmentation constatés depuis la dernière fois. Un degré, puis un degré cinq, puis 2 degrés, bientôt trois. Comme un train fou qui vous emmène dans une direction dont le contrôleur ne cesse d’affirmer que l’on s’en éloigne. Car les émissions de gaz à effet de serre, d’une COB à l’autre, et aussi loin que l’on remonte, n’ont jamais cessé d’augmenter, sauf pendant le Covid. Jamais.

Mais le comble est atteint avec la 28 COP, qui a choisi de se tenir à Dubaï, aux Émirats arabes unis. La bouffonnerie est présidée par le Sultan al-Jaber, PDG de la compagnie pétrolière publique émiratie. Il s’agit de grands écologistes dont le maître mot est la frugalité : les émirats et le Qatar sont les pays qui émettent le plus de gaz à effet de serre par habitant, et les rues y sont climatisées comme les stades.

Mais ce n’est pas tout, la conférence va réunir plus de 70 000 participants, et si je vous dis...