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Marché ou crève : les paysans français, boucs émissaires de l’écolo-mondialisme

CONTRIBUTION / OPINION. La colère des agriculteurs met en lumière l’alliance mortelle entre les écologistes et les mondialistes. Une tenaille qui mène la paysannerie française à l’abattoir maastrichtien.

Agriculteurs-ecolos-mondialistes
Pascal Canfin, député européen et président de la commission de l'environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire.Crédits illustration : © ISOPIX/SIPA


Nous y voilà. Après la désindustrialisation poursuivie avec succès depuis 40 ans-ce qui constitue sans doute la plus grande trahison des élites françaises depuis le régime de Vichy et la Collaboration — c’est au tour de l’agriculture d’être liquidée par les européistes.

Une fois la souveraineté alimentaire définitivement perdue, il ne manquera plus au Président Macron qu’à solder notre souveraineté militaire en bradant au profit de l’Union européenne le siège de la France au Conseil de Sécurité de l’ONU. Alors sera achevée l’entreprise de destruction systématique du pays menée par tous les successeurs du Général de Gaulle.

Dékoulakisation ultralibérale : vers le meilleur d’immonde ?


La situation des paysans français aujourd’hui n’est pas comparable à un plan social, comme on a pu l’entendre sur différents médias de la part de polytocards hypocrites (mention à LR) qui feignent ces jours derniers de défendre notre agriculture alors qu’ils ont voté tous les accords internationaux de libre-échange à l’origine de ses difficultés. Quant au gouvernement, sur quinze nouveaux ministres, une dizaine sont franciliens ; donc au mieux absolument ignorants des réalités de la ruralité, au pire totalement méprisants envers tout ce qui se trouve au-delà de la porte d’Orléans. La taqiya gouvernementale devient d’ailleurs de plus en plus visible : on ne peut pas depuis Paris multiplier les déclarations d’amour et de soutien au monde paysan et, « en même temps », favoriser par des mesures libre-échangistes les concurrents étrangers des agriculteurs français lorsqu’on se trouve à Bruxelles.

Ce qui est mis en place par la Politique agricole commune constitue en fait une véritable dékoulakisation planifiée à l’échelle européenne : son but, comme autrefois dans l’URSS stalinienne, est d’anéantir les paysans en tant que classe sociale et d’achever la transition de l’agriculture vers une agro-industrie calquée sur le modèle américain, détruisant au passage ce qui restait des traditions alimentaires...

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