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Vous n'aurez pas ma haine

OPINION. Comment expliquer que les épisodes de violence, qu'ils soient liés au terrorisme ou à l'insécurité au quotidien, se heurtent presque systématiquement à un mur de grands principes et de beaux sentiments ? 

/2022/07/vous-aurez-pas-haine-rojzman


« Vous n'aurez pas ma haine ». Ce titre d'un ouvrage, écrit par le père d'une des victimes du Bataclan, est le cri de toute une génération bourgeoise qui revendique son appartenance au camp du bien et repousse loin d'elle l'hypothèse du mal en son sein. La fracture sociale est là : entre, d'un côté, le monde des enfants de l'élite éduquée qui a accédé aux manettes du pouvoir dans la politique ou les médias, et de l'autre le monde populaire qui se sent abandonné et trahi depuis quelques dizaines d'années déjà. Un monde populaire qui, n’appartenant pas aux « talking classes » seules légitimes à s’exprimer en public, désespère de...

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