Ils sont nombreux et semblent incapables de se réunir. Depuis l’élection d’Emmanuel Macron en 2017, de nombreux partis souverainistes ont imprimé leur marque : Les Patriotes, l’UPR, Reprenons le Contrôle !, Debout la France, République souveraine… Mais aucun ne parvient à peser durablement sur le débat public. Dernier né du souverainisme, le Mouvement politique citoyen, dont le fondateur, Philippe Murer, a défendu dans nos colonnes la création d’un grand parti souverainiste commun. Une proposition qui n’a pas trouvé d’écho favorable de la part des principaux concernés.

Au grand dam de Philippe Murer, qui s’est exprimé sur ses réseaux sociaux : « Nous prenons acte du refus exprimé de la création d’un grand Parti souverainiste commun, rassemblant toutes les forces et tous les chefs de partis souverainistes », a-t-il expliqué rappelant que « dans les faits, la logique du fameux Bloc souverainiste de Florian Philippot (les Patrriotes) », a réalisé 1 % aux élections européennes de 2024 tout comme François Asselineau (UPR), « alors que 36 % de Français veulent quitter l’Union européenne ».

Plusieurs stratégies s’opposent au sein du souverainisme. Celle des alliances est la plus classique. En 2022, Les Patriotes, Génération Frexit (devenu depuis Reprenons le Contrôle) et Debout la France s’étaient alliés lors des élections législatives, sans autre succès que l’élection de Nicolas Dupont-Aignan dans les Essonne. En 2024, Les Patriotes ont notamment réuni leurs troupes à celles de Via-La voie du peuple, de Jean Frédéric Poisson, récemment convaincu par l'idée du Frexit lors des européennes. Sous la bannière « L'Europe, ça suffit », cette alliance avait obtenu 0,93 % des suffrages. Lors de ces élections, « Nous le peuple », liste citoyenne réunie autour de la figure de Georges Kuzmanovic (République Souveraine) avait obtenu 0,06 %.

Le cavalier seul de l’UPR

Si à l’occasion des élections européennes, Debout la France n’a...