politiqueSouverainisme

Philippe Murer : « Les chefs de partis souverainistes n’ont aucun intérêt à refuser l’union »

ENTRETIEN. Fondateur du Mouvement Politique Citoyen, Philippe Murer a  lancé un nouvel appel à l’union des souverainistes. Mais il n’est pas le premier à avoir tenté. Alors pourquoi maintenant ? Et surtout, comment ? Philippe Murer nous répond.

philippe-murer
Crédits illustration : ©FP+


Front Populaire : Vous avez appelé à une union des partis souverainistes lors d’une manifestation organisée par les Patriotes le 2 décembre dernier. Vous n’êtes pas le premier à tenter cette union. En quoi votre appel est-il différent ? Pourquoi maintenant ?

Philippe Murer : Lors de la manifestation pour la paix dans l’unité organisée par Les Patriotes, j’ai été invité par Florian Philippot à parler à la tribune et j’ai dit les mots suivants : « C’est un grand moment de responsabilité collective. Unir nos forces c’est la clé, Unir nos forces, c’est notre devoir. C’est le moment de construire ensemble une grande force, une grande union de tous les souverainistes. Ce n’est pas une simple alliance pour les élections suivies d’inévitables divisions qu’il nous faut, c’est un parti commun, je dis bien un parti commun, avec tous les leaders souverainistes, avec toutes les personnalités souverainistes, avec tous les militants et électeurs souverainistes, pour quitter l’Union européenne et pour éviter la guerre ».

J’en appelle donc à la fin des stratégies suicidaires de division, qui conduisent inévitablement à la débâcle du camp souverainiste. Selon plusieurs sondages du début de l’année dernière, environ un tiers des Français disent vouloir sortir de l’Union européenne : les partis souverainistes ont récolté 2 % des voix aux élections présidentielles et européennes, et à peu près 0 % des voix aux élections législatives, puisque les partis souverainistes trop divisés, trop faibles, n’ont pas même pas pu se présenter, à l’exception de Nicolas Dupont-Aignan et quelques autres à DLF ! Les électeurs souverainistes sont à raison très déçus de ces divisions et de la débâcle électorale de mouvements représentants pourtant un tiers des Français. 33 % c’est considérable, 2 % c’est malheureusement ridicule. Il est clair que les partis souverainistes risquent de ne même pas participer aux prochaines élections présidentielles faute de signatures...

Vous aimerez aussi