Ces « petits » candidats pour 2022 que les médias snobent : droite et centre
ARTICLE. L'élection présidentielle approche, et médias comme instituts de sondage n'ont d'yeux que pour les "gros" candidats, soutenus par des appareils partisans bien implantés ou par d'importantes dynamiques médiatiques. Pourtant, de nombreux candidats, venus de tout l'échiquier politique, tentent également de porter des idées sans passer par les partis traditionnels. Dans cette série, Front Populaire vous propose un panorama de toutes les candidatures hors les murs, de gauche, de droite, de nulle part et d'ailleurs.
Troisième épisode : les candidats de droite et du centre
Premier épisode sur les candidatures de gauche à retrouver ici
Second épisode sur les candidatures Gilets jaunes et citoyennes : ici)
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-Rafik Smati (46 ans) est un entrepreneur français né en Algérie et ancien élu local à Puteaux (Hauts-de-Seine) de 1995 à 2008. Libéral, il est président du mouvement « Objectif France » depuis 2014. C’est un candidat qui intéresse beaucoup les autres candidats des partis traditionnels, qui l’ont rencontré et ont discuté avec lui durant les élections présidentielles de 2012 et 2017. Il a été approché par les équipes de Macron, mais aussi celles des LR ou de Hollande à l’époque. « Passionné de sciences et d’innovation », il a gagné en notoriété plus récemment après avoir rencontré Éric Zemmour lors d’un débat organisé par Objectif France. Ce mouvement a présenté des candidats aux élections départementales et régionales, et souhaite proposer une vision « plus positive » de la France. Rafik Smati défend aussi la souveraineté de la France et la nécessité de créer un modèle de réussite à la française pour « rassembler ». Son ralliement et son projet pourraient être précieux pour un plus gros candidat.
-Gilles Lazzarini (55 ans) est un homme d’affaires de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes), ancien informaticien chez IBM et se présentant comme « compositeur et inventeur de projets écologiques », sur son compte Linkedin. Il est déclaré candidat par le parti dont il est le président : « le Parti politique pour la paix et pour la protection de la planète », appelé « P5 ». Père de trois enfants et originaire de la région niçoise, il propose de nationaliser des entreprises, de promouvoir le « Made in France », baisser la fiscalité et arrêter les chasses et pêches en eau douce. Il se dit écolo mais positionné à « l’extrême-centre » d’après Nice-Matin. Il est le fondateur d’une association de défense de l’environnement (OMPE) et avait candidaté pour être ministre de la Transition écologique suite à la démission...