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Et voici… le « code européen des principes pour le fact-checking »

ARTICLE. Dans la même veine que l’European Newsroom, 44 organisations de fact-checking européennes ont approuvé, le 20 septembre dernier, le « Code européen des principes pour les organisations indépendantes de fact-checking ». L’objectif est clair : lutter contre la désinformation.

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Les organisations impliquées sont issues de plus de 30 pays européens, le projet « est le résultat de mois de recherches, d’enquêtes, de débats et de discussions entre les fact-checkers européens, ainsi qu’avec des chercheurs et d’autres experts de la désinformation »,selon l’AFP.

Ce code est censé définir les standards d’indépendance, de transparence, d’éthique et de méthodologie que les organisations de fact-checking doivent respecter pour devenir un membre certifié de l’European Fact-Checking Standards Network (EFCSN).

« L’adhésion au réseau permettra aux citoyens de savoir quelles organisations européennes de fact-checking opèrent de manière indépendante, éthique, et avec l’engagement de servir l’intérêt public »,souligne l’AFP.

Ce réseau sera dirigé par six organisations spécialisées dans le fact-checking : Fundación Maldita.es(Espagne), AFP(France), CORRECTIV(Allemagne), DEMAGOG(Pologne), Pagella Politica/Facta(Italie) et EU DisinfoLab (Belgique). Une façon de passer un nouveau palier dans la crédibilité de ces organisations, censées nous livrer une vérité toujours plus pure sans doute.

Les standards d’éthiques et d’impartialité, censés garantir l’indépendance et la crédibilité des organisations membres de l’EFCSN, sont définis par l’article 3 dudit code. Il est notamment précisé que les fact-checkeurs doivent être libres éditorialement et politiquement, ne doivent pas orienter le vote des lecteurs vers un parti politique, ne pas conclure d’accord avec un parti ou bien encore de ne pas employer une personne exerçant une fonction politique quelconque.

Or, dans le cadre du plan de travail 2020 sur le financement de projets pilotes et d’actions préparatoires dans le domaine des « réseaux de communication, des contenus et de la technologie », le projet bénéficie du soutien de la Commission européenne.

Bien que la Commission ne soit pas un parti politique, cette dernière, à travers la garantie de l’application des traités européens, suit bel et bien sinon une ligne politique du moins un agenda : celui de l’intégration européenne....

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