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Européennes : Renaissance, un canard sans tête... de liste

ARTICLE. La majorité présidentielle est toujours en quête d’une tête de liste pour les élections européennes. Si l’incarnation manque à ce stade, les sempiternels éléments de langage de la Macronie pour lancer leur campagne peinent à convaincre.

Emmanuel Macron Gabriel Attal
Le chef de l'Etat Emmanuel Macron accompagné du Premier ministre Gabriel Attal.Stephane Lemouton-POOL/SIPA


C’est peu dire que la Macronie n’a qu’une seule cohérence idéologique : défendre coûte que coûte l’Europe. En ce sens, le « en même temps » dont on l’accable habituellement s’efface en l’espèce. Mais ceux qui font de leur européisme un slogan échouent à accorder à l’UE la place qu’ils souhaiteraient qu’elle ait, d’où leurs coups de collier pour abîmer un peu plus la souveraineté française et pousser à davantage de fédéralisme. Qui mènera le combat pour ce camp en vue des élections...

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