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François Asselineau lance sa campagne présidentielle et présente son programme
ARTICLE. « Le Frexit est maintenant dans tous les esprits » a déclaré François Asselineau alors qu’il se déclarait officiellement candidat à l’élection présidentielle 2022, depuis le siège du parti. Le président de l’UPR a présenté son programme, « La France notre avenir », composé de « 27 + 1 » propositions pour remettre sur pied la France, et la sortir « de l’euro, de l’UE et de l’OTAN ».
François Asselineau a dit vouloir « rendre aux Français leur liberté de choix » en 2022, à l’occasion d’une conférence de presse donnée mardi 18 octobre au siège de son parti l’UPR (Union populaire et républicaine), dans le 11ème arrondissement de Paris. L’énarque de 64 ans a mis au point un programme de 27 mesures « plus une » – on notera au passage le clin d’œil au Brexit, qui a réduit le nombre des États-membres de l’UE à 27. L’objectif du programme de l’UPR et de son président : remettre sur pied la France via le Frexit. « L’idée de sortir de l’UE, qui paraissait farfelue en 2007 ou même en 2017, est maintenant dans tous les esprits » a-t-il fait valoir, exemples à l’appui (la crise grecque, le Brexit ou encore l’affaire polonaise…).
Interrogé lors de la conférence sur sa mise en examen pour « harcèlement et agressions sexuelles », François Asselineau a de nouveau réfuté les accusations faites à son encontre et a insinué qu’il s’agirait d’une tentative pour le salir. « Je réfute les accusations contre moi, des gens cherchent à me nuire, clame le président de l’UPR. J’ai un casier judiciaire absolument vierge, pas de compte en Suisse, je ne suis pas cité dans les Panama Papers, on verra ce qu’en dit la justice ». Pour rappel, la révélation, en 2020, du dépôt d’une plainte par un de ses anciens collaborateurs avait occasionné de nombreux départs du parti.
Une convergence autour d’un seul candidat reste possible
Le président de l’UPR s’est aussi déclaré confiant pour l’obtention des 500 parrainages, nécessaires pour valider une candidature présidentielle. Le prix de la campagne est estimé à trois millions d’euros (présidentielles et législatives), qu’il espère réunir par les dons des militants. Interrogé enfin à propos de...
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