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Jacline Mouraud : « J’apporte mon soutien à Eric Zemmour »

ENTRETIEN. Le rapprochement était sur les rails depuis quelques semaines ; il s’est concrétisé hier soir aux alentours de 21h. Jacline Mouraud, figure originelle du mouvement des Gilets jaunes et de Front Populaire, rejoint la campagne d’Eric Zemmour, à Villepinte. Nous l’avons interrogée à ce sujet.

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Front populaire : Hier encore, vous étiez candidate à la présidentielle 2022. Vous ne l’êtes plus ?

Jacline Mouraud : Non, effectivement, je ne le suis plus depuis hier soir. Ça a été une vraie aventure. Pour les petits candidats comme moi, la course aux parrainages avait commencé depuis déjà longtemps. On avait fait les premières démarches auprès des maires au mois de mai-juin 2021, donc presque avec un an d’avance, envoyé plus de 35 000 mails, etc., mais ce n’était pas simple. J’ai retiré ma candidature hier soir pour rejoindre Eric Zemmour.

FP : Vous sembliez proche de lui depuis quelque temps. Pourquoi avoir franchi le pas ?

JM : Je suis allée mercredi dernier, à son invitation, à sa demande, à une réunion avec ses équipes. J’y suis allé par amitié pour Éric Zemmour et aujourd’hui, et après mure réflexion, j’ai décidé hier soir de lui apporter mon soutien. J’irai donc à Villepinte cet après-midi. Comme tout le monde le sait aujourd’hui, mon souci c’est la France. Et donc, comme j’estime que la France est attaquée de toutes parts, eh bien il est naturel en fait que j’écoute ce qu’Éric Zemmour a à dire. Parce qu’on ne peut pas dire que dans les discours, actuellement, on entende beaucoup parler de la France.

FP : Vous vous êtes toujours revendiqué d’une droite sociale. En quoi Eric Zemmour incarne-t-il cette droite sociale et surtout les Gilets jaunes ?

JM : Il serait présomptueux de dire que quelqu’un incarne les Gilets jaunes puisque les Gilets jaunes, c’est tout le monde. On sait très bien que la sociologie des Gilets jaunes ce n’était pas une corporation plus qu’une autre. C’était tout le monde, il y avait aussi bien les ouvriers que les patrons. Donc évidemment, moi ma légitimité c’est en quelque sorte, comme disait Michel Onfray d’ailleurs, d’avoir...

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