Municipales

Municipales: "De deux maux, il faut choisir le moindre"

Barbara Lefebvre analyse les résultats des élections municipales dans les villes d'Ile-de-France les plus exposées à la pression islamiste.

/2020/06/20200630_133006_0000

Ce lundi matin, le téléphone envoie un flux de notifications et de messages qui indiquent que telle ou telle municipalité appartenant aux "territoires perdus de la République" a été reconquise. Hélas, à y regarder de plus près, la joie est souvent de courte durée…

S’il faut se réjouir de quelques victoires, dans l’ensemble on a souvent dû se résoudre à choisir "entre deux maux, pour élire le moindre". Et le tout avec des taux de participation très bas, sans oublier un nombre d’inscrits sur les listes électorales d’à peine 30% de la population communale. Se pose donc toujours cette question qui mine notre République et notre démocratie à chaque scrutin, national ou local: quelle est la réelle légitimité de celui qui est élu?

Au premier tour déjà, quelques suzerains locaux avaient été réélus grâce à la pratique d’un clientélisme dont on sait qu’il n’a pas de couleur partisane. L’UDI, qui chasse sur les terres communistes des communes de banlieue parisienne, en est la preuve. Ainsi la comtesse Aude Lagarde, membre de ce distingué parti (lequel est présidé par son mari: le député-comte Jean-Christophe Lagarde) a-t-elle été réélue dans la ville de Drancy avec 6.990 voix pour une ville de 70.000 habitants.

Pas mieux pour Bruno Beschizza (encarté LR) réélu à Aulnay-sous-bois (Seine-Saint-Denis) avec 3.800 voix pour 85.500 habitants, et qui cajole les associations musulmanes de sa ville sans prêter attention au discours radical tenu par certains de leurs dirigeants.

Idem pour Anne-Lise Dufour à Denain (Nord), qui aime manifester "la mano dans la mano" avec la famille de Hassan Iquiousseny, un Frère musulman qui qualifie les juifs "d’avares et usuriers" et les accuse d'être "le top de la trahison et de la félonie": réélue grâce à 3.200 voix pour 20.000 habitants!

Au second tour, on peut se réjouir du dégagisme...