« Le bureau a décidé que Raquel Garrido ne pourrait plus être oratrice au nom du groupe dans les travaux parlementaires pour une durée de quatre mois. » La sanction est tombée avec fracas et surprise, ce mardi 7 novembre, le lendemain d’une convocation de la députée de Seine-Saint-Denis de 1h30 devant le Bureau du groupe parlementaire de La France insoumise. « Verdict de la CPI (la Cour pénale insoumise) : 4 mois. 4 mois, cela vous dit quelque chose ? C'est comme Adrien Quatennens », a réagi l'intéressée sur X (ex-Twitter). L’élue insoumise s’est dite « humiliée ». Elle a dénoncé des « accusations accusations infondées et mensongères » proférées par un bureau qui « s'est auto-proclamé instance de discipline » utilisé pour « tenter — quelle immaturité — de régler des désaccords politiques par des mesures de coercition ». « J'ai honte de voir cette évolution du projet politique auquel j'ai consacré 30 ans de ma vie », a conclu la députée.

Dans un communiqué, le groupe parlementaire LFI se défend de lui reprocher « de défendre ses idées ». Le texte évoque « une accumulation d'agissements et de propos répétés qui nuisent au bon fonctionnement collectif du groupe ou de ses membres ». À savoir « la diffusion de fausses informations dans la presse » concernant le parti, « la mise en cause et le dénigrement ad hominem de plusieurs membres du...