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Réforme des retraites : les retraités aisés ne seront pas sollicités, promet le ministre du Travail

ARTICLE. Olivier Dussopt le garantit : les retraités les plus aisés ne seront pas sollicités pour financer la future évolution du système de retraite. On ne touche pas à son électorat.

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Les actifs vont devoir travailler plus. Dans une Macronie qui ne ce que signifie le mot « superprofits », on rechigne à mettre à contribution les plus aisés. Alors l’effort est reparti dans la masse de ceux qui ne sont rien, comme les décrivait jadis un certain président de la République. Dans un entretien accordé aux Échos et publié le lundi 14 novembre, Olivier Dussopt, ministre du Travail, l’a garanti : les retraités les plus riches, segment électoral historiquement acquis au macronisme, n’auront pas à s’inquiéter.

À la question « Faut-il mettre à contribution les retraités eux-mêmes, notamment les plus aisés ? », le ministre apporte une réponse cinglante. « C’est un débat que l’on n’a pas ouvert et que l’on ne souhaite pas ouvrir  », affirme-t-il. Circulez, y a rien à voir. « Je garde en mémoire l’épisode de la hausse de la CSG sur les retraités lors du précédent quinquennat… », précise-t-il ensuite, en guise de justification.

Ce faisant, l’ancien socialiste rappelle les polémiques qui ont entouré la hausse de la CSG des retraités lors du précédent quinquennat. Mais il réécrit l’histoire, car cette augmentation de 1,7 point ne ciblait pas spécifiquement les classes privilégiées. Elle s’appliquait aux foyers au revenu annuel supérieur à 14 .375 euros pour un célibataire ou 22 .051 euros pour un couple. En l’occurrence, cela représentait une mise à contribution d’environ 60 % des retraités, la plupart au niveau de ce qui pourrait être défini comme « les plus aisés ».

Choyer son électorat le plus fidèle

Il n’y a pas que les services publics qui prennent l’eau de toute part. La majorité Renaissance est instable depuis qu’elle ne dispose plus de la majorité absolue à l’Assemblée nationale. Conséquence logique, le parti d’Emmanuel Macron doit veiller à conserver ses acquis et consolider ses bases plutôt que...

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