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Scandale des obligations indexées sur l’inflation : Génération Frexit saisit la Cour des comptes

ARTICLE. Dans un communiqué, le mouvement Génération Frexit a annoncé que son président, Charles-Henri Gallois, avait saisi la Cour des comptes le 27 septembre au sujet du scandale des OATi, ces obligations d’État indexées sur l’inflation qui risque de coûter une fortune aux contribuables, et dont nous vous avions parlé en juillet dernier.

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Vous vous souvenez des OATi, ces obligations émises par l'État et indexées sur l'inflation, qui pourraient, selon Génération Frexit, causer une perte de 15 milliards d'euros pour le contribuable français ? Il y a du nouveau : le débat public étant embouteillé par la réforme des retraites, le budget et la crise énergétique, Charles-Henri Gallois, président du mouvement souverainiste, a décidé de prendre les devants et de saisir la Cour des comptes. En parralèle, Génération Frexit a publié sur son site internet un communiqué de presse explicitant la démarche de son président.

Une facture à plus de 40 milliards sur 2 ans ?

Le journal économique Les Échos avait livré, le 30 juin dernier, une première estimation à hauteur de 17 milliards d’euros d'augmentation de la dette publique sur l’année 2022… dont 15 milliards du fait de l'émission d'OATi par l'État, dans un contexte de forte inflation. Sauf que « cette estimation était basée sur une inflation de 6 % et n’expliquait pas du tout l’erreur de gestion flagrante. Il s’avère que le coût pour la seule année 2022 sera plus proche de 20 milliards d’euros (un quart des recettes annuelles de l’impôt sur le revenu !) » comme précisé dans le communiqué de Génération Frexit. La facture totale devrait donc, d'après Génération Frexit, s’élever à plus de 40 milliards sur la période 2022-2024.

Génération Frexit reproche également au gouvernement son manque d’anticipation. En effet, après son introduction en 1998 sous l'impulsion de Dominique Strauss-Kahn, cet outil financier a été utilisé durant tout le premier quinquennat d’Emmanuel Macron et ce malgré le fait que les taux fixes auquel la France empruntait n’ont jamais excédé les 1 %. « Il était complètement irrationnel de continuer à souscrire à des emprunts indexés sur l’inflation, étant donné le niveau historiquement bas des taux fixes. La remontée de...

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