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1 500 postes d’internes ouverts en moins dans les hôpitaux

ARTICLE. Conséquence de la réforme des épreuves d’entrée de l’internat, il y aura moins de postes ouverts pour les internes à la rentrée. Même si ce n’est que ponctuel, l’hôpital public n’avait vraiment pas besoin de cette mauvaise nouvelle.

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ADIL BENAYACHE/SIPA


La bourde de Lucie Castets cet été a jeté un voile sur cette triste nouvelle. La candidate désignée par le Nouveau Front Populaire au poste de Premier Ministre avait affirmé sur BFM TV le 19 août, « qu’il y aurait 15 000 médecins internes en moins l’an prochain dans les hôpitaux français ». 15 000. Au lieu de 1 500 en réalité. Bien que l’erreur soit de taille, la nouvelle mérite que l’on se penche dessus. D’après le Journal officiel, le ministère de la Santé a ouvert 7 974 postes de nouveaux internes pour novembre 2024, contre 9 484 l’année précédente. Soit 1 510 postes en moins.

Il convient de nuancer un peu ce chiffre, car il faut y ajouter 662 postes réservés à des étudiants qui avaient échoué l’année précédente au concours. Pour autant, la baisse est significative, -16 %. Contre toute attente, il ne s’agit pas là d’une conséquence d’un quelconque arbitrage entre Bercy et le ministère de la Santé sous fond de quête d’économies pour réduire nos déficits. Frédéric Valletoux, ministre délégué à la santé démissionnaire l’affirme sur X : « Non, le gouvernement n’a pas supprimé de postes. Comme chaque année, le gouvernement ajuste les postes en fonction du nombre de lauréats. »

Si une baisse du nombre d’internes est attendue, c’est que le nombre de candidats reçus à l’examen aurait donc diminué. Pour la première fois, une note éliminatoire à l’écrit, et une épreuve orale sont venues arbitrer l’entrée en sixième année d’études de médecine. Craignant les conséquences de la mise en place de cette réforme de l’internat, un nombre plus significatif d’étudiants ont fait le choix volontaire du redoublement de leur cinquième année. D’après la Conférence des doyens de médecin, ils seraient 7 % contre 3 % l’année précédente.

Des stagiaires étrangers pour combler les manques...

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