Affaire Jean-Michel Trogneux: la famille de Brigitte Macron contre-attaque en justice
ARTICLE. Alors qu’une rumeur accuse depuis plusieurs semaines Brigitte Macron d’être en réalité son propre frère Jean-Michel Trogneux, la Première dame et sa famille portent l'affaire en justice, jetant ainsi un discrédit supplémentaire sur cette thèse farfelue.
Jean-Michel Trogneux existe. Et il n’est pas sa sœur (Brigitte Macron, née Trogneux), pas plus qu’il n’est le père devenu mère (sic) des trois enfants que cette dernière a eus avec son premier époux, André-Louis Auzières (décédé en 2019). Après la tempête provoquée sur la toile par la rumeur selon laquelle Mme Macron serait un homme, cinq parties s'estimant lésées (Jean-Michel Trogneux, Brigitte Macron, ainsi que les enfants de celle-ci: Sébastien, Tiphaine et Laurence Auzière) viennent de saisir la justice le 15 février, pour réclamer réparation. Front Populaire a eu accès au document d’assignation devant le tribunal judiciaire de Paris, remis par huissier de justice.
Dans leur viseur, Natacha Rey, journaliste indépendante et Delphine Jegousse, médium et vidéaste web exerçant sous le nom d'Amandine Roy. Le 10 décembre, les deux femmes avaient débattu sur le site MEDIUMNISATION quatre heures durant de l’existence de Jean-Michel Trogneux. En se prévalant d'une enquête approfondie et de photos d'archive, Natacha Rey avait affirmé que Brigitte et Jean-Michel Trogneux n'étaient en fait qu'une seule et même personne. L'action déposée relève certains extraits de cet étonnant échange.
Les demandeurs considèrent que les propos et documents diffusés par Rey et Roy constituent un viol de leur “vie privée et leur droit à l’image”. Brigitte Macron et Jean-Michel Trogneux réclament chacun 10.000 euros de dommages et intérêts pour “violation du droit au respect de [leur] vie privée”, 10.000 euros de dommages et intérêts pour “son droit à l’image”. Le frère Trogneux, ayant vu également son adresse dévoilée au grand jour, exige en plus 10.000 euros de dommages et intérêts pour “surveillance fautive”. Les trois enfants Auzière réclament quant à eux chacun 5.000 euros pour “violation du droit au respect de [leur] vie privée” et 5.000 euros de dommages...