Ce jeudi 3 juillet, Léa Salamé a présenté ses adieux à la matinale de France Inter qu’elle présentait depuis huit ans. Elle quitte la radio publique à la bonnette rouge pour présenter le JT de France 2 à la rentrée prochaine. Pour l’occasion, les rôles étaient inversés. C’est sa comparse, Charline Vanhoenacker, qui lui a tendu le micro dans un entretien nostalgique. « Léa, est-ce que vous avez déjà connu des moments de loose ? » lui lance la chroniqueuse belge. « Il y en a eu plein. Il y a eu plein de moments de loose où j’ai raté, où mes questions étaient nulles, où l’invité ne m’a pas calculée ou bien j’étais à côté de la plaque. Je pense à Alain Juppé dans une émission politique sur France 2, je pense à Michel Onfray dans “On n’est pas couché”. »

Et on comprend pourquoi ce dernier souvenir a marqué la journaliste. Sur le plateau de Laurent Ruquier, le 19 septembre 2015, Michel Onfray était invité pour répondre à Libération. Dans un dossier incendiaire, l’hebdomadaire, à l’époque dirigé par un certain Laurent Joffrin, l’accusait (déjà) de « se faire l'auxiliaire du lepénisme » et de « faire le jeu du FN ». Sur le plateau, Michel Onfray explique alors qu’il ne lit jamais les papiers qui lui sont consacrés, et qu’il n’a aucunement l’intention de lire ce dossier « haineux » de Libé. Léa Salamé croit alors bon de s’engouffrer dans la brèche : « Comment savez-vous que ce papier est haineux si vous ne l’avez pas lu ? » « J’ai quelques amis qui me tiennent au courant », lui répond le philosophe. « Donc ce sont des amis qui vous ont dit qu’il est haineux. Mais vous n’êtes pas allé vérifier ? » Réponse : « Non. Si c'est vous qui me donnez l'information, j'irai vérifier, mais pas si c’est mes amis. » Ambiance…

« Non,...