sociétéEcriture Inclusiveabonnés

Faut-il interdire l’écriture inclusive ?

La Rédaction

15/04/2021

VOS IDÉES. Cette semaine, notre abonné s’indigne de l’utilisation de l’écriture inclusive. Il relaie une pétition qui réclame une interdiction de cette écriture dans les écoles. Pourquoi l’écriture inclusive, sous toutes ses formes, est-elle problématique ?

Faut-il interdire l’écriture inclusive ?

Nous mettons à l’honneur aujourd’hui l’idée qui a recueilli le plus de mentions « j’aime » dans la section « vos idées » la semaine dernière (entre le lundi 5 avril et le dimanche 11 avril). Elle a été publiée le 6 avril par notre abonné LSD (L'homme Sans Dents) :

« CONTRE L'ÉCRITURE INCLUSIVE. Une pétition est ouverte pour demander l'interdiction de l'écriture inclusive, je viens de la signer. Il faut aller sur le site de soseducation.org, elle sera remise au ministre de l'Éducation. Voilà du concret, du palpable, pour faire liquider ce gadget linguistique qui enquiquine tout le monde et qui embarrasserait bien ses "lumineux" auteurs s'ils devaient la pratiquer oralement. On imagine la catastrophe ! »

L’écriture inclusive. Elle nourrit les fantasmes, hérisse autant ses détracteurs qu’elle séduit les progressistes les plus politisés. Qu’importe les attaques régulières de l’Académie française, des députés ou des intellectuels, cet étrange langage progresse. Nos élus socialistes, insoumis, ou d’Europe Ecologie Les Verts en ont fait leur crédo. Des associations comme Amnesty International ou bien Greenpeace l’emploient également. Et, de plus en plus, elle fait son chemin dans les universités, dépassant ce que l’on penserait être de simples cercles militants. Cette gauche, bien souvent sectaire, l’a ainsi décidé : l’avenir s’écrit désormais « en inclusif ».

Mais de quoi parle-t-on précisément ? Il est important de le préciser : l’écriture inclusive ne se réduit pas au point médian, et à la création de nouveaux pronoms. Elle désigne les “pratiques rédactionnelles visant à substituer au masculin, lorsqu’il est utilisé dans un sens générique, une graphie faisant ressortir l’existence d’une forme féminine”. Précisément, il faut mettre du féminin, là où, auparavant, le seul masculin – quand bien même il s’agirait en réalité d’un neutre – suffisait. Emmanuel Macron ne parle plus “...

Contenu réservé aux abonnés

72 % de ce contenu restent à découvrir !

Pour le consulter, vous devez vous connecter ou vous abonner.

Chargement des commentaires...

Vous aimerez aussi