Pour l'université Clermont Auvergne, adopter l'écriture inclusive n'est "pas une démarche militante"
ARTICLE. Le Conseil d’Administration de l’université Clermont Auvergne (UCA) a adopté ce vendredi une « charte pour une communication inclusive à l’UCA » visant à « déconstruire ou transformer les stéréotypes de genre ». Y est notamment promue l’utilisation du point médian.
Certains l’appellent « wokisme », « américanisation de la société », ou bien encore « progressisme ». Quel que soit le nom que l’on donne au phénomène, il progresse. Et rien ne semble vouloir l’arrêter. Énième exemple notable : ce vendredi 24 juin, le conseil d’administration de l’université Clermont Auvergne (UCA) a adopté une « charte pour une communication inclusive à l’UCA ». L’établissement souhaite l’utiliser dans « l’ensemble de ses documents officiels, nouveaux ou en révisions », et en particulier dans « ses règlements, directive, rapports » et « offres d’emploi ».
La charte en question est un concentré de tout ce que cette époque et ses militants déconstructivistes souhaitent imposer à pas plus ou moins feutrés. « Le langage et la communication ne sont pas neutres », est-il expliqué dans le document, soumis au vote du Conseil d’Administration. « Le rapport au langage et aux images et donc à la pensée permet de faire progresser au quotidien l’égalité entre les femmes et les hommes. »
« Pas une démarche militante »
La charte propose un ensemble de directives concernant les supports d’images comme la couleur des vêtements à utiliser, les postures, accessoires, l’inclusion de la diversité, ou bien encore la parité. Elle vise également à faire évoluer...