J. K. Rowling sur le bûcher de l’inquisition « woke »
ARTICLE. Cette affaire en dit long sur l’état du « wokisme » outre-Manche et dans le monde anglo-saxon en général : la britannique J. K. Rowling, la plus riche et célèbre romancière au monde depuis qu’elle a écrit la saga Harry Potter (1997-2007), est aujourd’hui condamnée socialement et « blacklistée » par toute la bien-pensance et les médias britanniques, pour des tweets jugés – à tort – « transphobes ». Un signe de ce qui nous attend en France ?
Après un nouveau tweet de J. K. Rowling ayant déplu à la communauté « trans » le 12 décembre, les ligues américaines de « Quidditch » (sport d’équipe inventé dans Harry Potter qui se joue sur des balais volants et que les fans ont adapté pour être joué dans le monde réel) ont annoncé via un communiqué leur décision de changer le nom du sport. Leur intention est de dissocier leur image de celle de l’auteur, accusé de « transphobie », en prenant leurs distances avec l’univers d’Harry Potter (dont le Quidditch est pourtant issu à 100%). Pourquoi ? On reproche à J. K . Rowling d’avoir relayé sur Twitter un article du Times questionnant le fait qu’il soit possible d’échapper à une accusation de viol en déclarant « se sentir femme » à la police… Pas faux, pourtant.
La wokisme à un stade plus avancé dans le monde anglo-saxon
Et comme un seul homme, les chaines de télévision et les médias ont décidé de tourner eux aussi le dos à la Britannique de 56 ans (qui leur a fait gagner des millions, au passage). Même Warner Bros, la société de production qui détient les droits de la licence Harry Potter, l’a écartée de la conception d’un jeu vidéo Harry Potter devant sortir prochainement, en plus de carrément la retirer de la bande-annonce du dernier film inspiré par son univers (« les Animaux fantastiques 3 »). Même les acteurs principaux (Daniel Radcliffe, Emma Watson) l’ont lâchée et ont fait leur « mea culpa » bien-pensant dans des interviews. Enfin, la chaîne HBO Max ne l’a pas invitée à une émission rétrospective à laquelle elle devait participer pour le vingtième anniversaire du premier opus de la saga, sorti en 2011, et cela « à cause de son opinion sur l’identité de genre »...