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Un journaliste "no border" mis en cause dans une affaire d’arnaque contre des sans-papiers
ARTICLE. Gilles Wullus, rédacteur en chef de Politis et son mari Azzedine Jamal sont accusés d’avoir escroqué une cinquantaine de sans-papiers. Un comble pour ces deux partisans d’une immigration sans frontière qu’ils utilisent pour ce qui s’avère n’être qu’un juteux business…
79 personnes, dont 55 sans-papiers. Voilà le nombre d’individus – identifiés par le média en ligne StreetPress– à avoir été victimes des arnaques d’Azzedine Jamal et de son époux, Gilles Wullus. Dans leur enquête publiée le 19 juillet, les journalistes chiffrent l’escroquerie à plus de 200 000 euros. Une somme particulièrement importante, dérobée à des étrangers en difficulté et en détresse, désireux d’obtenir la régularisation de leur situation promise par Azzedine Jamal. Le tout, sous l’œil complaisant de Gilles Wullus, rédacteur en chef de l’hebdomadaire d’extrême-gauche Politis.
Plus 8000 euros la « régularisation »
Un comble quand on connaît la carrière de Gilles Wullus, ancien rédacteur en chef de Reporters Without Borders(Reporters sans frontières, en français), directeur de la rédaction du magazine Têtu, rédacteur en chef Édition chez Libération et partisan d’une immigration sans limites. Depuis avril 2018, il occupe le poste de rédacteur en chef de Politis, hebdomadaire catalogué à l’extrême-gauche, qui affirmait en une de son premier numéro, le 21 janvier 1988 : « La France manque d’immigrés ».
Depuis deux ans, Azzedine Jamal se dit avocat (ce qu’il n’est pas) et propose ses « services » à des sans-papiers souhaitant monter des dossiers de régularisation. Justifiant qu’il s’agit là d’une procédure accélérée, il facture ses prestations à un prix plus que prohibitif : autour de 4 000 euros versés en acompte (en évitant au maximum les chèques ou les virements), et 4 000 euros à la conclusion de l’affaire. Un avocat, diplômé et intègre, facture normalement ce type de dossier à hauteur d’environ 1 500 euros d’après StreetPress. Une différence de tarifs outrancière, d’autant plus qu’elle n’est pas vraiment justifiée par des résultats probants. Car sur 47 “clients en attente”, le faux avocat semble n’avoir abouti qu’à trois régularisations.
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