Énergie en Europe : face à l’Allemagne, la fin de l’angélisme français ?
ARTICLE. La France souhaiterait mettre en place une « alliance du nucléaire » en Europe. Une façon de contrecarrer les antinucléaires Européens, Allemagne en tête.
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La fin d’une époque ? Après plusieurs mois passés à encaisser la duplicité de Berlin, capable de dire oui la veille pour mieux poignarder dans le dos le lendemain, la France semble — enfin — prendre un virage. Ce lundi 27 février, à Stockholm et dans le cadre de deux jours de réunions sur les questions énergétiques européennes, la ministre de l’Énergie Agnès Pannier-Runacher a proposé à ses homologues européens la création d’une alliance du nucléaire. « L’objectif de la France c’est de pouvoir préparer une réponse rapide sur le sujet » de la réforme du marché de l’électricité, a expliqué ce lundi la ministre.
Onze pays — l’Italie, initialement pressentie pour en faire partie a démenti par la voix du ministère de l’Écologie — devraient constituer ce bloc. La Bulgarie, la Croatie, la Finlande, la Hongrie, les Pays-Bas, la Pologne, la République tchèque, la Roumanie, la Slovaquie, la...