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Le sucrier français Tereos victime de la crise de la betterave

ARTICLE. Hausse des coûts, baisse de la production, réglementation européenne… Le sucrier français qui détient la marque Beghin Say va fermer deux usines et en vendre une troisième. Avec près de 150 emplois, c’est un pan de notre souveraineté alimentaire qui va disparaître.

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La hausse du prix du sucre n’y fera rien. Tereos, le quatrième sucrier mondial — notamment propriétaire de la marque Beghin Say — a annoncé mercredi 8 mars la fermeture prochaine de son usine d'Escaudoeuvres (Nord), qui tourne depuis 150 ans, et de sa distillerie à Morains (Marne). Le groupe coopératif français met également en vente son amidonnerie de pommes de terre située à Haussimont (Marne), qu’il détient depuis 2011. Une série d’arbitrages qui devrait supprimer 149 postes, dont 123 à Escaudoeuvres. Une trentaine de postes devraient être maintenus sur le centre logistique du site. Pour les autres, la direction s’est engagée à accompagner les salariés concernés pour les reclasser dans « différents postes au sein des autres sites du groupe dans la région », a déclaré Christophe Lescroart, directeur des activités agricoles et industrielles Europe.

Une décision justifiée par le groupe par « une baisse de volumes de betteraves engagés, qui s’explique majoritairement par des raisons agronomiques (rotation culturale, sécheresse, jaunisse) ». En plus de la forte hausse du coût des matières premières et de l’énergie, le groupe doit aussi faire...

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