InternationalpolitiqueFPContenu payant

Antinucléaires, apparatchiks, technocrates... Qui sont les nouveaux commissaires européens ?

ARTICLE. Entre les antinucléaires chargés des sujets environnementaux et les apparatchiks européistes, la nouvelle équipe de commissaires européens sélectionnée par Ursula von der Leyen ne brille pas par son originalité.

commission-europeenne-ursula-von-der-leyen-commissaires-europeens
Crédits illustration : ©Wiktor Dabkowski/ZUMA Press Wire/SIPA


Une nouvelle équipe pour un même projet. Ce mardi 17 septembre, Ursula von der Leyen a présenté la liste du nouveau collège des commissaires européens pour la période 2024-2029. Pas question pour la présidente de la Commission européenne de changer de méthode de gouvernement. Elle disposera, sous sa coupe, de six vice-présidents exécutifs, dont quatre femmes. Une petite compensation de son échec à imposer une parité (onze femmes contre seize hommes).

Parmi ces vice-présidents exécutifs, on compte évidemment le petit protégé d’Emmanuel Macron, Sébastien Séjourné, recasé in extremis ce lundi par le président pour remplacer l’encombrant Thierry Breton. Après avoir quitté le Quai d’Orsay, qu’il aura occupé pendant huit mois sans trop se faire remarquer, le conseiller macroniste de la première heure récupère le portefeuille européen de la Prospérité et la Stratégie industrielle. Chargé du redressement de l'industrie européenne, il s'occupera aussi des PME et du marché unique, mais plus du numérique, de la défense et de l'espace, contrairement à son prédécesseur. Le numérique a été confié à la Finlandaise Henna Virkkunen, Vice-présidente exécutive chargée de la « souveraineté technologique, de la sécurité et de la démocratie », tandis que l’ancien Premier ministre lituanien, Andrius Kubilius, récupère la défense et l’espace. On est loin du « portefeuille prétendument plus influent pour la France », selon Thierry Breton, qu’Ursula von der Leyen aurait fait miroiter à Emmanuel Macron en dédommagement de son caprice personnel d’exclure ce dernier.

De l’autre côté des Alpes, les efforts de respectabilité de Giorgia Meloni auprès de la cheffe de Bruxelles ont visiblement fini par payer. Son ministre des Affaires étrangères, Raffaele Fitto, récupère le fauteuil de vice-président chargé de la politique de cohésion de l’UE et des réformes. La dirigeante italienne s’est réjouie d’une « reconnaissance importante qui confirme le nouveau rôle central de notre nation au sein...

Vous aimerez aussi