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Écosse : mise en échec, la Première ministre progressiste rend son tablier

CONTRIBUTION / OPINION. Plus progressiste qu’indépendantiste, Nicola Sturgeon a démissionné de son poste de Premier ministre de l'Écosse. La loi wokiste transgenre écossaise « n’a pas passé ».

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Votée au parlement écossais, la loi transgenre écossaise « n’a pas passé », comme on dit d’un repas trop lourd. « La démission du Premier ministre progressiste d’Écosse, Nicola Sturgeon, est une victoire pour le bon sens et les valeurs traditionnelles », a déclaré le leader du Brexit Nigel Farage. Lui qui est au demeurant un type vraiment sympa, ce que confirme Kurt Zindulka de Breitbart London Europe, a décrit Madame Sturgeon comme l’une des plus désagréables personnes qu’il n’ait jamais rencontré en politique.

Mercredi, Nicola Sturgeon, la chef du Parti national écossais SNP, parti séparatiste de gauche, a annoncé sa démission en tant que Première ministre écossaise après huit ans de pouvoir à la tête du parlement écossais, l’équivalent du gouverneur d’un État des États-Unis d’Amérique. Mise à part une tentative persistante, mais infructueuse, de sortir l’Écosse du Royaume-Uni et de l’arrimer au bloc européen sous le régime de Bruxelles — fin 2022, la Cour Suprême britannique a tranché qu’il faudrait l’accord de Londres pour lancer un nouveau référendum d’indépendance après celui perdu en 2015 —, le mandat de Sturgeon a été caractérisé par l’acceptation complète du programme wokiste, en particulier sur des questions comme les lois sur les soi-disant discours haineux et l’idéologie transgenre : « Intégrer l’égalité raciale dans les écoles », pousser l’idéologie woke sur « privilège blanc » « décoloniser le programme scolaire », et affirmation de la prétendue inexistence de « racisme inversé ».

Seulement voilà, Nicola Sturgeon a été fragilisée personnellement par l’adoption en décembre par son gouvernement d’une loi très controversée facilitant la transition de genre, permise dès 16 ans et sans avis médical. À Londres, le gouvernement conservateur britannique de Richi Sunak a indiqué vouloir s’opposer à ce projet de loi visant à faciliter le changement de sexe légal. Une mesure critiquée par des féministes, y compris l’écrivain J. K. Rowling, la mère...

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