En assistant au très fastueux et très long rituel britannique depuis l’annonce du décès de la reine Élisabeth II, souvent par intermittence, à l’occasion de journaux télévisés, ou en ne pouvant nous détacher de certaines images, nous nous surprenons à ressentir diverses émotions.

Nous sommes émus par la pompe et le symbole, mais peut-être aussi en nous identifiant aux Londoniens qui pleurent. Nous sommes tristes tout en étant des Français républicains, en vivant ce deuil en spectateurs qui se libèrent ainsi de leurs émotions négatives.

Ultime thaumaturgie, « celle que nous avons toujours connue » nous aide de manière cathartique à affronter...