Faut-il haïr l’univers d’Harry Potter ? Faut-il haïr l’école de Poudlard, faut-il haïr les hiboux, les baguettes magiques et autres parties de "Quidditch", cette sorte de handball sur des balais volants ? La question se pose, mais il n'est pas question ici de littérature. Depuis 2020, la franchise fait l’objet d’attaques vigoureuses de la part de militants issus de la communauté transsexuelle, au point que le prochain jeu vidéo — très attendu par les amateurs de cet univers — fait l’objet d’un appel massif au boycott.

"Hogwarts Legacy" sortira en février et devrait être un succès, malgré les vagues hostiles outre-Manche et outre-Atlantique contre la britannique JK Rowling, l’auteur des romans Harry Potter. Depuis plusieurs années, elle est attaquée par la communauté transsexuelle pour ses prises de position quant à la bonne définition à attribuer au mot « femme ». Son crime ? Avoir refusé de considérer ces dernières comme des « personnes avec un vagin » ou d’estimer que seules les femmes pouvaient avoir leurs règles. Des propos qui ont heurté la communauté transsexuelle et LGBTQI+, qui prend un malin plaisir à déconstruire le langage et la notion de sexe biologique.

« Je respecte le droit de chaque personne trans de vivre comme bon leur semble. Je marcherai à vos côtés si vous êtes victimes de discrimination en raison de votre transidentité. D’un autre côté, ma vie a été façonnée par le fait d’être née femme. Je ne crois pas que le reconnaître soit haineux », s’est défendue l’auteur en 2020, face aux critiques massives de la partie la plus militante de la communauté trans sur les réseaux sociaux. Dans l'affaire, les médias dits progressistes ont brillé par leur manuétude à l'endroit des cyber-harceleurs.

Le Quidditch rebaptisé « quadball »

La machine à polémique s’est remise en branle quand, en décembre 2022, la...