Coupe du monde de rugby : la gauche populophobe contre le peuple
CONTRIBUTION / OPINION. La cérémonie d’ouverture de la Coupe du monde de rugby a joué la carte franchouillarde avec beaucoup d’autodérision. Tristement prévisible, la gauche médiatique a hurlé au chauvinisme réactionnaire.
Ça y est, le spectacle est lancé et le ton est donné. Tandis que la France se grise de la victoire de ses Bleus, la gauche francophobe pleure le retour du patriotisme des Français.
Avec l’exceptionnelle victoire du XV au coq, nous pouvons aussi nous réjouir des larmes de Libération qui titre « Allez la Rance » en parlant de la cérémonie d’ouverture. Nous ne tombons évidemment pas des nues, c’était à prévoir, car derrière la baguette, la moustache, le béret et le marcel de Jean Dujardin, c’est avant tout la joie et le bonheur d’une France grande et insouciante qui a ému les Français dans le stade et devant leurs écrans, ainsi que la célébration de la grand-messe d’un sport d’aristocrates devenu sport populaire.
Nous sommes franchouillards et alors ? C’est la fierté d’être français. Tout ce qu’ils détestent. C’était aussi un hommage à ce qui fait la grandeur de la France, notre humour et notre autodérision quant aux clichés des étrangers sur notre peuple et sur notre pays, qu’ils plébiscitent comme destination touristique. « Bienheureux celui qui sait rire de lui-même, il n’a pas fini de s’amuser », disait Joseph Folliet.
La joie de vivre est un art français, n’en déplaise aux rabat-joie gauchistes, et le monde entier nous l’envie. Nous savons également pertinemment que, pendant un mois, ils vont s’égosiller sur le chauvinisme des Français et le machisme du rugby. Qu’importe. Les Français n’y prêteront aucune attention, ils seront tous unis derrière leurs représentants sportifs pour que la France, encore, rayonne dans le ciel du monde. La déconnexion sera totale.
N’oublions pas également un grand moment dans cette liesse populaire : un poumon de 80 000 personnes expirant une huée formidable, symbole des vexations subies et de la résistance. Le président a voulu son « préferendum », il l’a eu en chair, en os...