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Crise sanitaire : interdire et punir, le diptyque macronien

OPINION. Monsieur Macron, vous semblez incapable d'accepter l'idée que nous ayons dépassé le stade de l'apprentissage par l'interdit. Donc, ça coince un peu. Et donc il faut contraindre, sanctionner, punir. C'est à qui sera le plus innovant dans ce domaine, ministres et députés rivalisent d'idées, zélés courtisans d'un monarque à la dérive.

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Monsieur Macron, pourriez-vous un peu vous taire et enfin vous mettre sérieusement au travail ? Non content d'avoir trahi celui qui vous a fait - ne l'aviez-vous pas qualifié de bavard ? - vous n'agissez plus que comme un moulin à paroles qu'un public chaque jour plus restreint écoute distraitement.

Taisez-vous, et avec vous les inutiles qui papillonnent autour de vous attendant on ne sait quel ruissellement propice à leur carrière, s'imaginant assez rusés pour échapper au sort d’éphémère kleenex que vous semblez réserver à ceux qui vous approchent, même servilement. Ne pas finir au fond de la déchetterie de la très petite histoire, être le premier qui y arrivera...

Taisez-vous et agissez, si vous en êtes capable, ou partez. Vite, avant d'avoir ruiné la France et les Français, avant de nous avoir contraints et condamnés à une lente agonie, avant de nous avoir réduits à presque rien. Mais il est vrai que nous ne sommes déjà rien à vos yeux, sinon un inépuisable objet de mépris.

Nous aurions pu espérer un autre comportement que celui de vos prédécesseurs, cette gouvernance qui depuis Giscard ne fait qu'abaisser et appauvrir notre beau pays en le livrant aux appétits des médiocres et des profiteurs, ces 1 % de la population qui assis sur leurs rentes, nous exploitent, nous les 99 % autres.

Non, les belles paroles, les envolées lyriques de la mise en scène pharaonesque de 2017 se sont transformées en propos arrogants, en phrases méprisantes, montrant bien la réalité de votre personnalité.

Non content d'avoir essayé de nous tromper pour satisfaire votre égo et les intérêts de vos amis, vous semblez maintenant vouloir tout simplement nous faire disparaître. Nous, les feignants. Nous les analphabètes. Nous les inutiles qui coûtons un pognon de dingue (pognon qui, au demeurant, est le nôtre).

Pourriez-vous vous mettre...

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