Soyons clair, car certains ont la compréhension délicate et faite de sous-entendus... Avons-nous encore le droit de dire ce que nous n’aimons pas sans se faire traiter d’intolérant, voire de dangereux personnage réactionnaire, qui ne supporterait pas le blasphème ?

Je ne suis pas opposé à la critique des religions et de toutes les croyances, qui d'ailleurs sont comme les promesses politiques : elles n'engagent que ceux qui y croient ! Je rappelle au besoin que j'ai écrit un livre, Dans l'entre-moi, justement pour relater une partie de ma vie, où j'ai fait face à l'endoctrinement religieux que ma mère me faisait subir, celui des Témoins de Jéhovah. Donc ce n'est pas moi qui vais défendre la religion en tant que telle ! En revanche, je suis très attaché à notre identité, à ce que nous représentons dans le monde entier, et à la préservation de nos racines et de nos repères.

Mais ne commençons pas à dire que les grincheux, forcément fachos d'ailleurs (cela devient une habitude de cataloguer à l'extrême droite ceux qui ne pensent pas "comme il faut"), les grincheux donc, ne supporteraient pas le blasphème ! Je me fiche de cette notion qui n'appartient qu'aux croyants dont je ne fais pas partie. Crachez sur tous les tableaux bibliques que vous voulez, le problème n'est pas là.

Bien sûr que les religions peuvent êtres critiquées, parodiées et caricaturées. Mais les Jeux Olympiques sont là pour réunir tous les peuples du monde entier. Et pourquoi toujours chercher à dénigrer notre histoire, les racines de notre civilisation – que ce soit à travers les dieux grecs ou le catholicisme ? Et où sont les parodies des autres religions, notamment de l'islam, beaucoup moins tolérante que les catholiques qui ne feront que râler ?

Critiquons, mais faisons-le intelligemment, quand c'est le moment, et surtout soyons courageux :...