Ce mercredi matin, le courage est passé tout près de chez moi, il a pratiquement frappé à ma porte… Comme je l’aurais accueilli chaleureusement, tant il était beau, habillé de multiples couleurs et des plus belles valeurs ! Je l’ai vu si près que j’en suis resté muet, abasourdi devant autant d’abnégation face à l’effort, à la souffrance et au mérite qui l’accompagnaient. Ce matin, j’ai assisté à une leçon de vie comme nous aimerions en voir plus souvent, car elles permettent d’exprimer tellement plus de choses qu’un très long discours. Surtout, ces leçons obligent le respect et forcent l’admiration. Ce dont les jeunes ont tant besoin, car elles se parent de patiente, de travail, de longues heures d’entraînement et de douleurs pour enfin braver l’inimaginable et réussir l’exploit : parcourir à vélo les routes malgré de très lourds handicaps !

Ce mercredi matin, j’ai eu la chance d’être spectateur du début des épreuves de paracyclisme sur route qui se déroulent sur un circuit passant à quelques centaines de mètres de mon domicile. J’ai observé ces sportifs de haut niveau couchés sur leur machine au ras de la route pour pédaler avec leurs mains comptant sur la seule force des bras, et malgré la difficulté, poursuivre sans relâche leurs efforts afin de donner le meilleur d’eux-mêmes ! Pourtant, ce circuit est loin d’être facile. Je le connais si bien, pour l’avoir pratiqué de nombreuses années quand je roulais plusieurs milliers de kilomètres par an à vélo. Un parcours mixte, entre zone très urbanisée et petite route ombragée traversant un bois, avec deux côtes assez difficiles, car très irrégulières et quelques virages délicats à négocier notamment en descente sur ces tricycles allongés ; j’imagine que les trajectoires ne doivent pas se prendre aussi simplement, un peu comme sur un tandem où il convient d’élargir les...