Au pays de la courtoisie, la personnalité exubérante de Donald Trump nous a bousculés autant que ses propos tranchants et péremptoires, assenés avec une grande assurance parfois mêlée de mauvaise foi. Au pays de la galanterie, certaines de ses offenses et particulièrement envers les femmes, ne passent pas. Pour ne rien arranger, Donald Trump possède les traits de caractère de l’homme de droite dans l’imaginaire des progressistes qui composent la majorité des médias français. Homme d’affaires milliardaire, il est provocateur et ambitieux, parfois messianique depuis qu’il a échappé à la mort. Qui plus est, le 47e président des États-Unis défend les intérêts de son pays, il est viriliste et nationaliste, comme les autocrates du Sud global, tout l’opposé de l’homme occidental, humaniste et herbivore. Donald Trump n’a aucun argument pour plaire à nos médias mainstream ; il est la synthèse de leur détestation.

Économie : tromperie sur la politique de Biden et dissimulation des succès de Trump

Répéter les mêmes contre-vérités à longueur de chroniques ne les a pas transformées en réalité. Le bilan économique de Joe Biden est mauvais et a été rejeté par une majorité d’électeurs. Il est vrai que, vus de France, les indicateurs macroéconomiques américains font saliver les éditorialistes qui n’ont pourtant aucune appétence pour ce sujet. Habitués aux politiques néokeynésiennes, nos experts médiatiques ont applaudi au plan de relance de l’économie de 1900 Mds $ adopté en 2021 pour faire face aux conséquences de la Covid-19. Pour de nombreux économistes, le caractère démesuré de cette injection monétaire serait pourtant à l’origine de la spirale inflationniste qui a frappé l’économie américaine, puis mondiale. Aux États-Unis, les prix ont connu une hausse de près de 20 % pendant les quatre ans de la présidence Biden et le prix du carburant a quasiment doublé au cours de l’année 2022 !...