Vaccin Présidentielle 2022

« Emmerder » les non-vaccinés : un écran de fumée électoraliste ?

OPINION. En choisissant d’«emmerder» plutôt que d’obliger, Emmanuel Macron utilise l’épineux sujet de la vaccination, estime notre lecteur, comme outil électoraliste en dressant les Français les uns contre les autres.

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Le président actuel de la République française et son gouvernement ont refusé de rendre la vaccination contre la Covid-19 obligatoire. En substance, ils admettaient que certains pourraient ne pas se faire vacciner. Une fois encore, ces gens-là sombrent dans l’incohérence. En effet, vouloir « emmerder » les citoyens non-vaccinés, alors qu’il n’y a strictement aucune obligation de le faire, est une tentation liberticide et, par nature, totalitaire. Elle est en contradiction absolue avec cette liberté laissée à chacun, par ces mêmes autorités politiques, de regarder la protection face à cette maladie comme il l’entend et selon les règles reconnues de simple bon sens.

Il est cependant vraisemblable que l’équipe au pouvoir se moque éperdument des contradictions engendrées par la grossièreté du chef de l’État. Le but est tout autre. Il est évidemment électoraliste. Le président pense se mettre du côté de l’immense majorité des Français vaccinés, et, ainsi, tirer un bénéfice électoral en axant sa campagne, en vue des présidentielles, sur cette pandémie.

Outre le manque de respect pour nos concitoyens qui, sans nul doute, hormis les injections de produits venus de l’industrie pharmaceutique anglo-saxonne, prennent toutes les précautions nécessaires lorsqu’ils sont en contact avec la foule, ce président montre une absence totale de connaissance de la mentalité populaire et de sagacité dans ce que les Français attendent d’un chef de l’État.

En effet, au-delà des marginaux extrémistes dont les incroyables pitreries occupent les médias grand public et les commentateurs zélés, le peuple français est fondamentalement respectueux des libertés publiques et comprend que l’on puisse user d’une liberté. En l’occurrence c’est le cas. Certains peuvent regretter cette attitude anti-vaccinale, mais en aucune façon, dès lors qu’elle est légale, admettre que l’autorité cherche à contraindre. C’est ça la démocratie ! Si ma supposition s’avère juste et qu’Emmanuel Macron veut axer sa campagne sur l’efficacité...

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