Fermeture de Fessenheim : Monsieur Macron, réparez le désastre
OPINION. Si les conséquences désastreuses de la fermeture de la centrale de Fessenheim font de moins en moins débat, le chef de l'État n’a pas encore commencé son chemin de Damas.
Dans la logique stupide de l’abandon de notre outil nucléaire, Emmanuel Macron a fermé définitivement Fessenheim. Son incompétence l’empêchait de comprendre qu’en ruinant l’outil nucléaire, il allait mettre en panne l’énergie électrique, c'est-à-dire le moteur de la France. Et Fessenheim n’est que la partie émergée de son immense travail de sape. Il faut y ajouter — crime moins connu, mais aux conséquences très graves pour l’avenir — la mise à l’arrêt d’office du réacteur Astrid dans lequel on mettait au point les futures centrales à neutrons rapides. Errare humanum est perseverare diabolicum.
Emmanuel Macron perpétue une longue tradition antinucléaire de gauche inspirée par l’Allemagne, qu’on peut qualifier de criminelle. Il est bon d’en rappeler la genèse. 1982 : les socialistes sont au pouvoir. C’est alors qu’un groupe d’antinucléaires allemand, violemment anti-français — c’est le moins qu’on puisse dire —, est venu tirer 5 roquettes militaires sur la centrale de Creys-Malville. Cette attaque aurait...