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Loi immigration : sans souveraineté, la France dans l’impasse constitutionnelle

CONTRIBUTION / OPINION. Quel que soit le niveau de bonne volonté de nos dirigeants (à peu près nul actuellement), la politique migratoire française se trouve dans l’impasse. Pour notre lecteur, la seule solution est d’isoler notre souveraineté nationale dans un « couloir constitutionnel » pendant 10 ans renouvelables.

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La future loi immigration en question est au centre d’un débat qui s’annonce politiquement clivant et houleux, mais surtout sans espoir de renversement implacable d’une apoplexie de notre situation migratoire, enkystée voilà maintenant un demi-siècle. La gravité alarmante d’une crise civile majeure serait bientôt sur le seuil de l’irréversibilité, faute d’un changement radical de paradigme voulu par des Français inquiets de l’avenir, et pourtant introuvable au sein de la représentation nationale…


L’assimilation à l’envers : vers une impasse constitutionnelle


Dans un article précédent, à propos de la possibilité ou non d’un « islam français », le débat était centré sur le concept d’un « islam francisé », tel que défini dans le rapport Montaigne. C’est-à-dire non pas un islam d’État, mais un islam dans l’État, au risque fatal d’une assimilation à l’envers de nos institutions laïques. Dès les premières immigrations, nous devions nous attendre à une incompatibilité notoire entre notre citoyenneté laïque et la revendication pressante d’un statut mahométan hégémonique et conquérant, qui nous a conduits aujourd’hui, 60 ans plus tard, dans une impasse constitutionnelle : on ne peut pas exiger l’égalité citoyenne en droit français et faire prévaloir un droit coranique. Ce serait l’assimilation à l’envers… D’où l’idée prospective d’une citoyenneté de résident « confessionnel ».


Le continuum d’une continuité territoriale du dogme islamique


Depuis 80 ans, il s'établit, entre les pays sources et la France, un continuum migratoire de la supranationalité du dogme islamique et son territoire. Aujourd’hui, en installant un rapport de force diplomatique sans équivoque, la politique extérieure de la France semble — enfin — prendre de la distance avec les pressions belliqueuses et islamo-centrées d’un président turc, ou bien l’affectation victimaire postcoloniale d’un président algérien, à l’attention de leurs propres électorats… mais aussi en direction de leurs diasporas respectives.

On a pu observer par ailleurs dans le monde arabe, qui a préféré...

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