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Macron à Brégançon : le roi et l’oiseau…

OPINION. L’image d’un président retranché dans son fort de vacances a rappelé à notre lecteur une œuvre aussi poétique que politique : le dessin animé Le roi et l’oiseau, qui dit beaucoup sur le pouvoir politique français d'aujourd'hui.

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Après avoir passé quelques jours sur la Côte d’Azur (en camping bien sûr !), car passionné de peinture (Matisse, Picasso, de Staël, etc.), de la lumière du lieu, des paysages, des couleurs, des senteurs, pour peindre des tableaux, je décidai d’aller sur la commune de Bormes-les-Mimosas (nom coloré évocateur !) et pourquoi pas de voir le fort de Brégançon.

J’arrive au matin et là des gendarmes, une femme et un homme, parité oblige, apparaissent en faction devant la grille. Je dois me garer sur le parking payant (cher). Ensuite, je remonte à pied où je vois deux mini autobus de gendarmes. Je recroise les deux gendarmes en faction qui m’indiquent le petit chemin à emprunter et je le suis, ce qui me mène devant le promontoire où s’étale ce fameux fort. Une petite route relie le fort à la côte. Devant moi, deux journalistes scrutent le fort, caméra en position. Je regarde et je sais qu’il est là, notre président.

Au loin, on doit m’observer, une vedette de la police s’est approchée. Et encore plus éloigné, il me semble apercevoir un patrouilleur de la Marine nationale (d’après mes souvenirs de marin) donc deux navires. Notre souverain est très protégé, et ce jeune homme si arrogant appartenant aux privilégiés du mondialisme, j’aurais eu envie de lui parler, de lui poser des questions, de lui demander pourquoi cette politique de la répression et de la peur, ce mépris affiché à l’égard de mon peuple, les Français, ce jeu machiavélique pour préparer sa réélection, cette communication fourre-tout pour manipuler et dire le contraire de tout, diviser, fragmenter ce peuple.

J’ai l’impression d’un enfant roi qui joue avec nos nerfs dans une haine des gens, seul, comme ce dictateur dans le chef d’œuvre de Grimault et de Prévert, Le roi et l’oiseau, l’idée m’est venue...

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