opinionsNucléaire

Nucléaire : le ministre pangermanique et la lâcheté des capitaines d’industrie

OPINION. Si la responsabilité de la destruction du nucléaire français incombe principalement aux politiques, les industriels en endossent aussi une large part, estime notre lecteur.

/2022/10/jean-bernard-levy-bruno-le-maire


Cela fait des décennies que nos « amis » allemands font tout pour détruire l’excellence française en général et son système électrique nucléaire en particulier. Et pour ce faire, ils ne reculent pas devant des moyens criminels, comme le fut l’attentat contre la centrale de Creys-Malville en 1982, avec roquettes et Panzerfaust. Mais ils n’auraient rien pu faire sans la corruption des socialistes français, sans l’imbécillité des « Monsieur je sais tout » écologistes, et surtout sans la collaboration active des plus hautes instances de l’État français.

En 2017, Macron déclarait haut et fort : « Je suis avec Berlin », durant sa campagne présidentielle, et dans une autre occasion son ministre Bruno Le Maire, répondant à la question « Défendrez-vous le nucléaire français ? » (sous-entendu contre l’Allemagne) répondait hautement : « Germanophile je suis, grand ami très proche des Allemands chacun le sait, il m’arrive rarement de m’opposer aux Allemands », déclaration qui ressemble étrangement à celle de Pierre Laval en 1942 : « Je souhaite la victoire de l’Allemagne. »

La différence est que Pierre Laval était astucieux et roué alors que Bruno Le Maire ne comprend apparemment rien à la partie gravissime qui se joue actuellement en Europe. En effet, en juillet 2022, Bruno le germanophile, inondé de bonheur, a reçu pour la deuxième fois et au grade supérieur, la Verdienstkreuz, soit la plus haute décoration allemande. Elle est décernée aux citoyens allemands ou étrangers qui ont rendu des « services particuliers à la République fédérale d’Allemagne ». On ne saurait mieux dire.

Mais cette collaboration niaise des dirigeants français n’aurait pas fonctionné sans la lâcheté de nos Capitaines d’Industrie. Ces derniers avaient tout en main pour contrer l’incompétence et la trahison des élites. Ils savaient, ils pouvaient prévoir, mais ils ont laissé faire. Reprenons les faits :

En 2020 la centrale de Fessenheim a été fermée sur la base d’un « Projet de...

Vous aimerez aussi