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Pourquoi il faut en finir avec la repentance mémorielle

La Rédaction

20/04/2021

VOS IDÉES. Cette semaine, notre abonné nous fait part de sa lassitude concernant la « repentance » des Français vis-à-vis de leur histoire, notamment coloniale. Au contraire, il les exhorte à accepter « la culture et l’histoire française », à l’heure même où Macron appelle, dans une interview pour la chaîne américaine CBS, à « déconstruire notre propre histoire ».

Pourquoi il faut en finir avec la repentance mémorielle

NB : Il est urgent de désacraliser le sujet de l’immigration. Retrouvez nos analyses, nos diagnostics et nos prescriptions dans notre nouveau numéro Front Populaire n° 4 : Immigrations, éviter le naufrage.

Nous mettons à l’honneur aujourd’hui l’idée qui a recueilli le plus de mentions « j’aime » dans la section « vos idées » la semaine dernière (entre le lundi 12 avril et le dimanche 18 avril). Elle a été publiée le 16 avril par notre abonné Patton :

« La France reçoit depuis des années des milliers de migrants, moi j'en suis un. Français de 'non-souche' mais bien intégré, je fais miens la culture et l'histoire française. Mais je ne supporte plus d'endosser la repentance et la soumission des français 'de souche' envers l'Algérie. Mon histoire personnelle ne doit rien ni à l'Algérie ni aux autres ex-colonies, et comme moi, il y a d'autres milliers de nouveaux français. »

La réflexion de notre abonné concerne deux sujet essentiels, mis en avant dans le dernier numéro de la revue Front Populaire : l’immigration d’une part, et la repentance historique de l’autre. Mais ces sujets sont abordés d’un point de vue personnel, puisque Patton se qualifie lui-même de « Français de ‘non-souche’ » qui s’est « bien intégré » et qui a fait siennes « la culture et l’histoire français ».

En d’autres termes, il met en avant l’abandon de la tradition de l’assimilation pour les migrants, et surtout la tendance, relativement récente, des Français à la repentance à l’endroit de leur histoire. Cette repentance rend d’autant plus difficile toute assimilation, celle-ci reposant sur une volonté d’acquisition de références culturelles et historiques communes. Il est judicieux, à ce titre, de rappeler la définition de la nation qu’Ernest Renan donna dans sa conférence à la Sorbonne de 1882 :

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