« L’enfer c’est les autres », leurs regards, leurs jugements, leurs hostilités, leurs violences de rejet, comment vivre ces relations ? L’ère du soupçon s’est installée depuis la pandémie du Covid, où le masque doit être la norme sinon les yeux de l’autre. Des autres se font inquisiteurs, mitraillant l’énergumène irresponsable. Et puis, c’est à présent le vaccin plus ou moins imposé par Emmanuel Macron qui divise et oppose deux camps.

Nous sommes tous et toutes une individualité, un sujet de notre conscience qui doit prendre une décision, faire un choix en sachant que les autres, le collectif, font partie de nous-même sauf si nous vivons en ermite. Le solipsisme a envahi la société. « Moi je, j’aime, je n’aime pas » : voilà les critères de raisonnement. Et de ce fait, tout le monde parle et dit tout et son contraire. Et la science, en conflits d’intérêts, ne fait que rajouter à la confusion générale. Entre doutes, flicage et méfiance, notre relation à la parole d’autrui est devenue vide de sens, puisqu’aucune référence sérieuse ne la valide, tant l’égotisme fait la loi ! Je parle, j’ai raison en quelques secondes et l’autre à mépriser quoiqu’il dise même une voix de sagesse ou de connaissance fiable. Personne ne trouve grâce à nos yeux d’individualistes aux cerveaux nihilistes, où tout se vaut dans l’inculture générale.

Les vaccins font partie de nos existences depuis l’enfance (tétanos, BCG, rougeole, etc.) depuis la fabuleuse découverte de Pasteur, représenté quand j’étais écolier en blouse blanche en train de vacciner un enfant. Vacciner, c’est protéger et sauver sa vie et dans ma vie en tant que marin embarqué en outre-mer, j’ai eu une douzaine de vaccins sur une courte période, malaria, fièvre jaune, typhoïde, etc. Trente ans après, rien à signaler !

Sommes-nous retombés dans l’obscurantisme où plus la science avance et plus...