2022 : faire du Macron pour battre la macronie ?
OPINION. S’il y a un seul point commun que notre abonné partage avec Emmanuel Macron, c’est bien le dépassement des partis politiques en place. Pour battre le président sortant en 2022, il faudra selon lui user de la même méthode : s’unir au-delà des appareils pour un objectif commun.
L’urgence de s’organiser pour la prochaine élection présidentielle apparaît de plus en plus. Mais le dégoût constaté pour le macronisme et les partis politiques peut, on le sait, être balayé dans les 15 derniers jours par la propagande de la doxa dominante… et la lassitude des électeurs si on leur propose la même soupe politicienne.
Et pourtant, pour éliminer Emmanuel Macron en 2022, c’est simple : il faut faire comme Emmanuel Macron en 2017 ! Évident après coup ? C’est vrai qu’il a bénéficié de combines, trahisons et soutiens malodorants, mais il a surtout su ne pas tenir compte des partis en place et c’est ce qui lui a permis de rassembler autant de monde en aussi peu de temps et d’être présent au second tour. Le rejet de Marine Le Pen a fait le reste. Il faut vraiment s’inspirer de cette stratégie.
Je crois que les Français ont la nausée devant les combines politiciennes des partis qui s’étalent déjà dans les médias. Bien sûr un seul candidat est indispensable pour gagner en 2022, car cette élection est encore régie par le système électoral actuel, mais je crois que ce candidat devrait le plus tôt possible annoncer qu’il se présente au nom d’un « Comité des Sages » aimant la France et désireux de proposer aux Français un système référendaire qui lui permettrait de retrouver sa souveraineté trahie et de redonner définitivement le pouvoir au Peuple. Cela permettrait aussi d’éviter d’offrir une seule cible aux macronistes et leurs affidés.
La première étape est de proposer un programme simple dont les principales idées indiquent l’objectif à atteindre et la volonté d’y parvenir : la souveraineté de la France et le pouvoir rendu au Peuple. Tout le reste n’est que conséquences… j’allais écrire « intendance ». Alors ? Marine Le Pen, Philippe de Villiers et son frère général, Éric Zemmour, Michel...