opinionsPrésidentielles 2022

Présidentielle : déchéance du courage politique ?

OPINION. Pléthore de candidats, mais un seul atout indispensable pour redresser la France et lui rendre sa grandeur : le courage politique. Mais qui en a vraiment ?

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Dans cet amalgame de bonnes volontés, de personnages sincères, d’opportunistes, d’idéologues ou autres utopistes, certaines bonnes idées émergent. On note pêle-mêle des thèmes aussi variés que le souverainisme, le refus des traités européens et de l’espace Schengen, le « Frexit », la sortie de l’OTAN, du conservatisme (la continuité dans la continuité !), le gaullisme, l’emploi, la réindustrialisation, la suppression du droit du sol. On trouve également la suggestion d’une autre république, l’instauration d’une politique écologique, le rétablissement des libertés volées aux Français. Et au comble de la démagogie, la préconisation du doublement des salaires d’une catégorie de fonctionnaires, la volonté d’affronter la finance et la lutte contre l’évasion fiscale, probablement un disciple de Hollande, ce grand ennemi de la finance. Quelle réussite !

Lequel d’entre eux aura suffisamment de courage pour mettre en œuvre les réformes structurelles nécessaires ? Le prochain président fera-t-il lui aussi l’erreur de s’entourer de gens moins compétents sous prétexte de sa supériorité hiérarchique ? Saura-t-il accorder sa confiance à des spécialistes capables de réfléchir et de créer des consensus susceptibles de satisfaire la plus grande majorité ? Parmi tous ces candidats, en est-il un susceptible de rendre à la France sa position à l’international qu’elle n’aurait jamais du perdre, celle d’une grande puissance respectée et appréciée pour son rayonnement culturel, sa puissance militaire, son excellence dans de nombreux secteurs technologiques à haute valeur ajoutée, la qualité de ses enseignements, sa vision humaniste ?

Tous les « professionnels » de la politique ont largement fait preuve d’incompétence, sinon notre pays serait encore et toujours une grande nation. Ils peuvent donc d’ores et déjà être éliminés du défi. Pour qui se réclame du gaullisme, force est de constater qu’aucun d’entre eux n’a suivi le bon chemin.

Si on peut reprocher à de Gaulle d’avoir failli dans la gestion du problème de l’Algérie, il reste l’exemple à...

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