Khmers verts : bilan verdâtre ou vertueux ?
OPINION. Voici quelques temps que plusieurs grandes villes sont tenues par des élus écolos. À Lyon, quelques initiatives aussi surprenantes que peu en rapport avec l’objet de leur égrégore ont vertement irrité les habitants de la capitale des Gaules.
« Label verte » ! De cette expression étaient censés s’extasier ces autochtones en considérant la vertueuse brillance de l’écologie dans ce monde avéré véreux. La belle vert(e), inclusivement parlant, qui, envers et contre toute attente, fit florès au dernier scrutin municipal dans notre belle ville.
Fut élu maire de Lyon, deuxième ville de France, un illustre incolo « éconnu », Grégory Doucet. Miraculeuse intronisation qui lui échoua par défaut, mais non sans surprise, surtout la sienne.
Une telle mise au vert s’explique de par la regrettable abstention de près de la moitié des Lyonnais. Mais est-il vraiment de bon ton de nous insurger de cette situation ? Même si cette défection, ce désormais désamour électoral, cette phobie à l’endroit de notre classe politique, n’était pas propre aux seuls lyonnais, mais à une bonne partie de la population de notre pays ? N’est ce pas-là une vive volée de bois verts mettant aussi en exergue une improbable situation peu représentative de la majorité silencieuse, donc dans une certaine, j’en conviens, très officieuse mesure, impropre au concept démocratique ?
Car si le vert est la couleur d’apparence de cet amer fruit électoral, le ver, lui, est bien dans le fruit. Vert pastèque pastichant à rebours et à revers le politique au profit de règlements de comptes politiciens, étalant au grand jour sa pulpe rougeâtre : le rouge vif des Khmers. Des Khmers en apparence verts, pervers donneurs de leçons ! Les verruqueux déçus du marxisme, du maoïsme, un temps partis « trotskyer » sous d’autres cieux, ne sont-ils pas revenus se ruer vers les rangs de notre indéfectible vertueux collectivisme national ? Vous savez, celui qui partagerait tout… tant qu’il n’est pas nanti !
La ville de Lyon et la région sont maintenant aux mains de sévères ayatollahs de l’écologie punitive. De doctrinaires manipulant des milliards d’euros issus de nos diverses contributions, désormais livrés à...